Frédéric
Febvre

291e sociétaire

Entré à la Comédie-Française en 1866 ; sociétaire en 1867 ; retraité en 1893.

C'est par la musique qu'il aborde le théâtre : appelé à remplacer un camarade absent dans le théâtre de société dont il dirige l'orchestre, il y montre des qualités d'interprète qui déterminent sa carrière. Après la province, c'est le « boulevard du Crime » avec les mélodrames en vogue, puis l'Odéon en 1857, quatre années de véritable apprentissage, du répertoire classique aux pièces modernes. Le succès prodigieux du Testament de César Girodot de Belot et Villetard, où Febvre crée le rôle de Célestin, attire l'attention sur lui.

Après un court retour sur les boulevards, il est engagé à la Comédie-Française où il débute dans Don Juan d'Autriche de Casimir Delavigne. Il joue Par droit de conquête de Legouvé et Mademoiselle de la Seiglière de Jules Sandeau. Il aborde ensuite Clitandre des Femmes savantes et joue, dans le Répertoire classique, les Valère, les Dorante de Molière et Marivaux et Almaviva du Barbier de Séville, avant d'incarner Tartuffe avec succès.
Mais Febvre n'est pas vraiment un acteur classique et ses plus grands succès, il les remporte dans les rôles modernes, de Musset (Clavaroche, Le Chandelier) et Hugo (Saltabadil, Le Roi s'amuse ; Laffemas, Marion Delorme ; Don Salluste, Ruy Blas), à Dumas fils, Pailleron, Sardou, Émile Augier, etc. Parmi ses créations, Francillon et L’Étrangère de Dumas fils, l'extraordinaire succès de L'Ami Fritz d'Erckmann-Chatrian, Les Corbeaux d'Henry Becque (rôle de Bourdon)...

Il met beaucoup de soin à se costumer et à se grimer et participe à de nombreuses mises en scène, même après sa retraite. Il hérite, à la fin de sa carrière, d'une partie des rôles de Bressant et de Delaunay. En 1871, il est de la tournée de Londres et en organisera d'autres par la suite, en Angleterre, en Autriche, en Russie. Mondain, il fréquente les sphères gouvernantes et est couvert de décorations. Il profite de ses relations pour alimenter les caisses des œuvres charitables dont il s'occupe avec beaucoup de générosité.

Il prend sa retraite en 1893 et fait une grande tournée à l'étranger. Disert, il abonde en anecdotes sur le théâtre et publie, outre le Journal d'un comédien, paru en feuilleton dans « Le Gaulois » plusieurs ouvrages romanesques et autobiographies.
Il épousa Marie Brindeau, fille de l'ancien sociétaire, Édouard Brindeau, et mourut à l'âge de 82 ans.

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