JULIEN VALLOU DE VILLENEUVE, PREMIER PHOTOGRAPHE OFFICIEL DE LA TROUPE
JULIEN VALLOU DE VILLENEUVE, PREMIER PHOTOGRAPHE OFFICIEL DE LA TROUPE
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Pierre-François Beauvallet, photographie de Vallou de Villeneuve
Edouard Brindeau, photographie de Vallou de Villeneuve
Augustine Brohan, photographie de Vallou de Villeneuve
Louis-Arsène Delaunay, photographie de Vallou de Villeneuve
Louis-Arsène Delaunay, photographie de Vallou de Villeneuve
Mlle Denain, photographie de Vallou de Villeneuve
Mlle Favart, photographie de Vallou de Villeneuve
Edmond Geffroy, photographie de Vallou de Villeneuve
Edmond Geffroy, photographie de Vallou de Villeneuve
Edmond Got, photographie de Vallou de Villeneuve
Edmond Got, photographie de Vallou de Villeneuve
Paul-Louis Leroux, photographie de Vallou de Villeneuve
Henri-Polidore Maubant, photographie de Vallou de Villeneuve
Henri-Polidore Maubant, photographie de Vallou de Villeneuve
Mlle Fix, photographie de Vallou de Villeneuve
Mlle Fix, photographie de Vallou de Villeneuve
Mlle Judith, photographie de Vallou de Villeneuve
Jean-Baptiste Provost, photographie de Vallou de Villeneuve
Jean-Baptiste Provost, photographie de Vallou de Villeneuve
Mlle Rachel, photographie de Vallou de Villeneuve
Philoclès Regnier, photographie de Vallou de Villeneuve
Philoclès Regnier, photographie de Vallou de Villeneuve
Joseph Samson, photographie de Vallou de Villeneuve
Joseph Samson, photographie de Vallou de Villeneuve
Pierre-François Beauvallet, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle d’Auguste dans « Cinna » de Pierre Corneille. Pierre-François Beauvallet, sociétaire de la Comédie-Française de 1832 à 1861. Il débute en 1830 à la Comédie-Française dans les grands rôles shakespeariens (Hamlet, Othello et Macbeth), et parvient à s'imposer aussi bien dans la tragédie classique ("Polyeucte", "Athalie", etc.) que dans le drame romantique ("Le Roi s’amuse", "Angelo", "Hernani", repris après Firmin, et "Les Burgraves" où il crée le rôle du Duc Job). Auteur de drames, dont plusieurs furent joués à la Comédie-Française, il fut, de 1839 à 1872, professeur au Conservatoire où il forma Worms, Delphine Fix, etc. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Edouard Brindeau, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle d’Octave dans « Les Caprices de Marianne » d’Alfred de Musset. Edouard Brindeau, sociétaire de la Comédie-Française de 1843 à 1854. En 1842, il est engagé à la Comédie-Française et y débute dans le rôle de Bolingbroke ("Le Verre d'eau" de Scribe). Son principal mérite est de créer les héros de Musset : "Un caprice", "Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée", "Il ne faut jurer de rien", "Le Chandelier", "Les Caprices de Marianne"… ainsi que les jeunes premiers des comédies de Dumas et de Scribe. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Augustine Brohan, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Mlle de Prie dans « Mademoiselle de Belle-Isle » d’Alexandre Dumas. Augustine Brohan, sociétaire de la Comédie-Française de 1843 à 1867. Elle débute en 1841 à la Comédie-Française dans le rôle de Dorine ("Tartuffe"). Deux ans plus tard, à peine âgée de 19 ans, elle est reçue sociétaire. Elle joue les soubrettes du répertoire et, à la scène comme à la ville, les femmes d'esprit. Elle tient salon, écrit quelques proverbes joués dans les théâtres de société, et succède à Rachel comme professeur au Conservatoire. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Louis-Arsène Delaunay, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Louis-Arsène Delaunay, sociétaire de la Comédie-Française de 1850 à 1886. En 1848, il débute à la Comédie-Française dans le rôle de Valère de "L'Ecole des maris". Il jouera la plupart des jeunes premiers de Molière et de Marivaux, mais c'est Musset qui va lui donner sa véritable dimension, lorsqu'il reprend à la Comédie-Française en 1850 le rôle de Fortunio dans "Le Chandelier". Sa grâce, sa voix musicale aux inflexions tendres, conquièrent le public et il va monopoliser pendant plus de trente ans l'emploi des jeunes premiers. Il joue aussi les jeunes gens des pièces à succès écrites par Emile Augier, Auguste Vacquerie, François Ponsard… Il aborde alors des rôles plus forts, comme Hernani, hérite de certains rôles abandonnés par Bressant, dont le redoutable "Dom Juan" de Molière. Il ose alors jouer Alceste, Almaviva du "Mariage de Figaro". Les meilleurs de ses rôles sont ceux de Dorante du "Menteur" de Corneille, d'Horace de "L'Ecole des femmes", et de Lélie dans "L'Etourdi". Il est professeur au Conservatoire. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Louis-Arsène Delaunay, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Coelio dans « Les Caprices de Marianne » d’Alfred de Musset. Louis-Arsène Delaunay, sociétaire de la Comédie-Française de 1850 à 1886. En 1848, il débute à la Comédie-Française dans le rôle de Valère de "L'Ecole des maris". Il jouera la plupart des jeunes premiers de Molière et de Marivaux, mais c'est Musset qui va lui donner sa véritable dimension, lorsqu'il reprend à la Comédie-Française en 1850 le rôle de Fortunio dans "Le Chandelier". Sa grâce, sa voix musicale aux inflexions tendres, conquièrent le public et il va monopoliser pendant plus de trente ans l'emploi des jeunes premiers. Il joue aussi les jeunes gens des pièces à succès écrites par Emile Augier, Auguste Vacquerie, François Ponsard… Il aborde alors des rôles plus forts, comme Hernani, hérite de certains rôles abandonnés par Bressant, dont le redoutable "Dom Juan" de Molière. Il ose alors jouer Alceste, Almaviva du "Mariage de Figaro". Les meilleurs de ses rôles sont ceux de Dorante du "Menteur" de Corneille, d'Horace de "L'Ecole des femmes", et de Lélie dans "L'Etourdi". Il est professeur au Conservatoire. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Mlle Denain, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Célimène dans « Le Misanthrope » de Molière. Mlle Denain, sociétaire de la Comédie-Française de 1846 à 1856. Elle débute à la Comédie-Française dans le rôle d'Agnès de "L'Ecole des femmes", et remplit avec bonheur l'emploi des ingénues et coquettes du répertoire, où elle devient indispensable après le départ de Mademoiselle Plessy. Son élégance et sa distinction conviennent à Elmire et Célimène, de même qu'à Silvia du "Jeu de l'amour et du hasard", mais elle joue aussi Régina dans "Les Burgraves" et interprète de nombreuses comédies de Scribe, Casimir Bonjour, Léon Laya et Léon Gozlan. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Mlle Favart, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle d'Isabelle dans « Les Contes de la Reine de Navarre » d’Eugène Scribe et Ernest Legouvé. Mlle Favart, sociétaire de la Comédie-Française de 1854 à 1879. Elle entre à 14 ans à la Comédie-Française où elle débute dans les rôles d'ingénues. Les premières années de sa carrière, consacrées à ce seul emploi, ne satisfont pas la jeune actrice, qui va jouer pendant six mois au théâtre des Variétés des rôles plus importants. Lorsqu'elle revient à la Comédie-Française, elle peut aborder les rôles, plus conformes à son tempérament dramatique, des princesses de tragédie. Elle joue les héroïnes de Musset. Elle est surtout, pour le public contemporain, la belle et touchante interprète des drames de mœurs à la mode, d'Emile Augier à Alexandre Dumas fils, de Louis Bouilhet à Edouard Pailleron, d'Emile de Girardin à Octave Feuillet. Diseuse de qualité, il lui arrive à réciter des poèmes dans le monde et devant la famille impériale. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Edmond Geffroy, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Edmond Geffroy, sociétaire de la Comédie-Française de 1835 à 1865. Il débute à la Comédie-Française en 1829 par les rôles d'Oreste ("Andromaque"), puis d'Hamlet et Othello dans les drames de Ducis d'après Shakespeare. C'est dans le rôle de Nemours de "Louis XI" de Casimir Delavigne en 1832, puis dans le rôle-titre de Chatterton de Vigny, aux côtés de Marie Dorval, qu'il montre ses qualités de présence et d'intelligence, servies par une voix bien conduite. Il sait donner à ses personnages l'apparence qui leur convient, il accorde au costume et à l'allure générale une importance particulière, qualités d'observation qu'il doit à ses talents de peintre (il est l'élève d'Amaury-Duval). Il est à l'aise dans le drame romantique et joue, après Casimir Delavigne, Hugo, Dumas père, Musset. Intelligent et scrupuleux, bien qu'un peu froid dans la comédie classique, il interprète Alceste et Tartuffe, joue les pères nobles, incarne Marat dans "Charlotte Corday" de Ponsard, crée les premières pièces d'Emile Augier et utilise sa culture historique et artistique pour des reconstitutions précises et frappantes. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Edmond Geffroy, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle d’Alceste dans « Le Misanthrope » de Molière. Edmond Geffroy, sociétaire de la Comédie-Française de 1835 à 1865. Il débute à la Comédie-Française en 1829 par les rôles d'Oreste ("Andromaque"), puis d'Hamlet et Othello dans les drames de Ducis d'après Shakespeare. C'est dans le rôle de Nemours de "Louis XI" de Casimir Delavigne en 1832, puis dans le rôle-titre de Chatterton de Vigny, aux côtés de Marie Dorval, qu'il montre ses qualités de présence et d'intelligence, servies par une voix bien conduite. Il sait donner à ses personnages l'apparence qui leur convient, il accorde au costume et à l'allure générale une importance particulière, qualités d'observation qu'il doit à ses talents de peintre (il est l'élève d'Amaury-Duval). Il est à l'aise dans le drame romantique et joue, après Casimir Delavigne, Hugo, Dumas père, Musset. Intelligent et scrupuleux, bien qu'un peu froid dans la comédie classique, il interprète Alceste et Tartuffe, joue les pères nobles, incarne Marat dans "Charlotte Corday" de Ponsard, crée les premières pièces d'Emile Augier et utilise sa culture historique et artistique pour des reconstitutions précises et frappantes. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Edmond Got, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Edmond Got, sociétaire de la Comédie-Française de 1850 à 1894. Il débute à la Comédie-Française en 1844 dans "Les Héritiers" d'Alexandre Duval et dans le rôle de Mascarille des "Précieuses ridicules". Sa gaieté le désigne pour les emplois de valets, sa rondeur et son naturel pour ceux de bourgeois. Il reste pensionnaire pendant 5 ans, jouant plus de 90 rôles, parmi lesquels celui de l'Abbé d'"Il ne faut jurer de rien" d'Alfred de Musset, qu'il interprétera pendant toute sa carrière. Nommé sociétaire en 1850, outre ses prestations dans le répertoire, de Figaro à Pasquin et Dubois, de Sganarelle à Trissotin, Arnolphe, Tartuffe et Harpagon, il interprète les auteurs contemporains et soutient la création dramatique de son temps. Doyen en 1874, il est nommé professeur au Conservatoire et enseignera à l'Ecole Normale Supérieure. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Edmond Got, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de l'Abbé dans « Il ne faut jurer de rien » d’Alfred de Musset. Edmond Got, sociétaire de la Comédie-Française de 1850 à 1894. Il débute à la Comédie-Française en 1844 dans "Les Héritiers" d'Alexandre Duval et dans le rôle de Mascarille des "Précieuses ridicules". Sa gaieté le désigne pour les emplois de valets, sa rondeur et son naturel pour ceux de bourgeois. Il reste pensionnaire pendant 5 ans, jouant plus de 90 rôles, parmi lesquels celui de l'Abbé d'"Il ne faut jurer de rien" d'Alfred de Musset, qu'il interprétera pendant toute sa carrière. Nommé sociétaire en 1850, outre ses prestations dans le répertoire, de Figaro à Pasquin et Dubois, de Sganarelle à Trissotin, Arnolphe, Tartuffe et Harpagon, il interprète les auteurs contemporains et soutient la création dramatique de son temps. Doyen en 1874, il est nommé professeur au Conservatoire et enseignera à l'Ecole Normale Supérieure. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Paul-Louis Leroux, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle d’Acaste dans « Le Misanthrope » de Molière. Paul-Louis Leroux, sociétaire de la Comédie-Française de 1846 à 1873. Il débute en 1841 à la Comédie-Française dans les jeunes premiers de Molière (Clitandre, Eraste, Horace), et dans Dorante du "Menteur" de Pierre Corneille. Distingué, portant avec grâce l'habit « à la française » et la perruque poudrée, il incarne, dans la tradition des « petits-maîtres », le jeune premier du répertoire (Molière, Regnard, Marivaux, Beaumarchais). Il crée en 1845 le rôle d'Octave dans "L’Homme de bien" d'Emile Augier, qui lui vaut son sociétariat en 1846. Avec les engagements de Delaunay (1848), puis de Bressant (1854), il se voit déposséder d'une partie de ses rôles qu'une mémoire capricieuse l'empêche parfois de tenir parfaitement. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Henri-Polidore Maubant, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Henri-Polidore Maubant, sociétaire de la Comédie-Française de 1852 à 1888. Il débute à la Comédie-Française dans Achille d'"Iphigénie", dans "Manlius Capitolinus" de La Fosse, et "Œdipe" de Voltaire. Malgré sa jeunesse, il est tout de suite désigné à l'emploi des pères nobles, des raisonneurs, et des rois de tragédie. Sa haute taille, son profil antique, sa voix de basse et une calvitie précoce conviennent aux rôles de « romains ». Don Diègue traditionnel, Auguste plein de majesté, il incarne aussi avec conviction les vieillards des drames hugoliens. Dans le répertoire comique, il est le parfait raisonneur (Ariste, Cléante, Philinte). Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Henri-Polidore Maubant, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Philinte dans « Le Misanthrope » de Molière. Henri-Polidore Maubant, sociétaire de la Comédie-Française de 1852 à 1888. Il débute à la Comédie-Française dans Achille d'"Iphigénie", dans "Manlius Capitolinus" de La Fosse, et "Œdipe" de Voltaire. Malgré sa jeunesse, il est tout de suite désigné à l'emploi des pères nobles, des raisonneurs, et des rois de tragédie. Sa haute taille, son profil antique, sa voix de basse et une calvitie précoce conviennent aux rôles de « romains ». Don Diègue traditionnel, Auguste plein de majesté, il incarne aussi avec conviction les vieillards des drames hugoliens. Dans le répertoire comique, il est le parfait raisonneur (Ariste, Cléante, Philinte). Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Mlle Fix, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Zoé dans « La Camaraderie » d’Eugène Scribe. Mlle Fix, sociétaire de la Comédie-Française de 1854 à 1863. Elle est engagée à la Comédie-Française en 1849 avec un premier prix de Comédie et un second prix de Tragédie. Elle débute dans le rôle d'Abigaïl du "Verre d'eau" de Scribe. C'est une jeune première traditionnelle, qui joue avec charme les Henriette, Mariane, Elise et Isabelle de Molière, la Rosine du "Barbier de Séville", de même que les gracieux travestis de Chérubin du "Mariage de Figaro" et de Peblo dans "Don Juan d'Autriche" de Casimir Delavigne. Elle crée "Bataille de dames" de Scribe, "Le Bonhomme jadis" d'Henri Murger, "La Joie fait peur" de Mme de Girardin, "Les Contes de la reine de Navarre" de Scribe et Legouvé, etc., en tout près d'une trentaine de rôles de son emploi. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Mlle Fix, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Cécile dans « Louise de Lignerolles » de Prosper-Parfait Dinaux et Ernest Legouvé. Mlle Fix, sociétaire de la Comédie-Française de 1854 à 1863. Elle est engagée à la Comédie-Française en 1849 avec un premier prix de Comédie et un second prix de Tragédie. Elle débute dans le rôle d'Abigaïl du "Verre d'eau" de Scribe. C'est une jeune première traditionnelle, qui joue avec charme les Henriette, Mariane, Elise et Isabelle de Molière, la Rosine du "Barbier de Séville", de même que les gracieux travestis de Chérubin du "Mariage de Figaro" et de Peblo dans "Don Juan d'Autriche" de Casimir Delavigne. Elle crée "Bataille de dames" de Scribe, "Le Bonhomme jadis" d'Henri Murger, "La Joie fait peur" de Mme de Girardin, "Les Contes de la reine de Navarre" de Scribe et Legouvé, etc., en tout près d'une trentaine de rôles de son emploi. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Mlle Judith, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Mlle Judith, sociétaire de la Comédie-Française de 1852 à 1866. Parente lointaine de Rachel, elle débute à la Comédie-Française en 1846, assistée, comme son illustre « cousine », des leçons de Samson. Elle est engagée pour les grands premiers rôles du répertoire comique et tragique, rivalisant parfois avec Rachel dans ce dernier domaine. Elle crée en 1847 "Un caprice" (rôle de Mathilde) et "Louison" de Musset. En 1848, elle s'oppose à Lockroy, administrateur du moment, provoque son départ, et crée avec éclat en 1850, "Charlotte Corday", tragédie écrite par Ponsard pour Rachel qui refuse le rôle. Elle crée aussi "Diane" d'Emile Augier, "Mademoiselle Aïssé" de Paul Foucher, "La Fiammina" de Mario Uchard, etc. Nommée sociétaire en 1852, elle jouit de la haute protection du prince-président Napoléon. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Jean-Baptiste Provost, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Jean-Baptiste Provost, sociétaire de la Comédie-Française de 1839 à 1865. En 1835, il débute à la Comédie-Française dans Orgon de "Tartuffe", enfin mûr pour les rôles à manteaux, les grimes et les financiers où il va se montrer inimitable. Dès lors, sa carrière est tracée, il joue avec un énorme succès les Chrysale, Argan et surtout Arnolphe de Molière et crée 62 rôles nouveaux, parmi lesquels ceux de Van Buck ("Il ne faut jurer de rien"), Claudio ("Les Caprices de Marianne"), le Baron ("On ne badine pas avec l'amour") dans les comédies de Musset. Il est aussi de la création des principales pièces à succès d'Émile Augier : "Diane", "Les Effrontés", "Le Fils de Giboyer", "Le Gendre de Monsieur Poirier"... Professeur au Conservatoire dès 1836. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Jean-Baptiste Provost, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de George Dandin dans « George Dandin » de Molière. Jean-Baptiste Provost, sociétaire de la Comédie-Française de 1839 à 1865. En 1835, il débute à la Comédie-Française dans Orgon de "Tartuffe", enfin mûr pour les rôles à manteaux, les grimes et les financiers où il va se montrer inimitable. Dès lors, sa carrière est tracée, il joue avec un énorme succès les Chrysale, Argan et surtout Arnolphe de Molière et crée 62 rôles nouveaux, parmi lesquels ceux de Van Buck ("Il ne faut jurer de rien"), Claudio ("Les Caprices de Marianne"), le Baron ("On ne badine pas avec l'amour") dans les comédies de Musset. Il est aussi de la création des principales pièces à succès d'Émile Augier : "Diane", "Les Effrontés", "Le Fils de Giboyer", "Le Gendre de Monsieur Poirier"... Professeur au Conservatoire dès 1836. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Mlle Rachel, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Valéria dans « Valéria » d’Auguste Maquet et Jules Lacroix. Mlle Rachel, sociétaire de la Comédie-Française de 1842 à 1849. Elle débute à la Comédie-Française en juin 1838. Ses débuts dans Camille d'"Horace", Émilie de "Cinna", Hermione d'"Andromaque" et Aménaïde de "Tancrède" sont salués par un enthousiasme délirant, et les recettes se mettent à monter. Grande prêtresse de la tragédie classique, dont le renouveau accompagne le déclin du drame romantique, elle établit une sorte de dictature au sein de la troupe. Elle joue successivement, et avec un bonheur toujours grandissant, toutes les héroïnes de la tragédie : Roxane ("Bajazet"), Esther, Laodice ("Nicomède"), Pauline ("Polyeucte"), Chimène ("Le Cid"), Phèdre (qui correspond, en 1843, au sommet de son art et de sa carrière), Bérénice, Isabelle ("Don Sanche d'Aragon"), Athalie, Agrippine ("Britannicus")… Elle crée quelques drames modernes, écrits pour elle : "Virginie" de Latour de Saint-Ybars, "Adrienne Lecouvreur" de Scribe et Legouvé (un triomphe !), "Judith" de Mme de Girardin, etc. Elle émeut profondément dans la "Marie Stuart" de Lebrun, s'essaie au drame romantique, que pourtant elle apprécie peu, avec "Mlle de Belle-Isle" d'Alexandre Dumas et "Angelo" de Victor Hugo (en 1850). Elle joue peu la comédie (Célimène au cours d'une tournée à Londres en 1847) et un petit acte pseudo-antique fait sur mesure par Barthet ("Le Moineau de Lesbie"). Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Philoclès Regnier, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Philoclès Regnier, sociétaire de la Comédie-Française de 1835 à 1871. Il débute en 1831 à la Comédie-Française dans le rôle de Figaro du "Mariage de Figaro" puis du "Barbier de Séville". Son engagement de pensionnaire porte : « les premiers, seconds, troisièmes et quatrièmes comiques et les utilités ». Spirituel sans vulgarité, il incarne avec finesse les grands valets du répertoire (Scapin, Crispin, Frontin, Dubois, Pasquin, Mascarille et Sganarelle…). Sociétaire en 1835, il se montre d'une grande efficacité dans le répertoire moderne, où il interprète toutes sortes de rôles, notamment dans les œuvres de Scribe, d'Alexandre Dumas, d'Octave Feuillet, d'Auguste Vacquerie, de Labiche, d’Emile Augier, de Mme de Girardin, de Jules Sandeau. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Philoclès Regnier, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Scapin dans « Les Fourberies de Scapin » de Molière. Philoclès Regnier, sociétaire de la Comédie-Française de 1835 à 1871. Il débute en 1831 à la Comédie-Française dans le rôle de Figaro du "Mariage de Figaro" puis du "Barbier de Séville". Son engagement de pensionnaire porte : « les premiers, seconds, troisièmes et quatrièmes comiques et les utilités ». Spirituel sans vulgarité, il incarne avec finesse les grands valets du répertoire (Scapin, Crispin, Frontin, Dubois, Pasquin, Mascarille et Sganarelle…). Sociétaire en 1835, il se montre d'une grande efficacité dans le répertoire moderne, où il interprète toutes sortes de rôles, notamment dans les œuvres de Scribe, d'Alexandre Dumas, d'Octave Feuillet, d'Auguste Vacquerie, de Labiche, d’Emile Augier, de Mme de Girardin, de Jules Sandeau. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Joseph Samson, photographie de Vallou de Villeneuve
En costume de ville. Joseph Samson, sociétaire de la Comédie-Française de 1827 à 1863. Pendant ses premières années à la Comédie-Française, bien que peu favorable au drame romantique, il favorise l'entrée d'Alexandre Dumas au répertoire. Il remporte en 1833 un brillant succès personnel dans "Bertrand et Raton" de Scribe, et aborde désormais les pères et les raisonneurs. Sa sobriété exemplaire, son esprit, sa causticité rachètent le ton nasillard de sa voix et une certaine raideur naturelle. Il va créer de très nombreux rôles, parmi lesquels on peut citer Joyeuse ("Henri III et sa cour"), Clément Marot ("Le Roi s'amuse"), le Marquis ("Mademoiselle de la Seiglière"), le duc de Bouillon ("Adrienne Lecouvreur"), le Marquis d'Auberive ("Les Effrontés" et "Le Fils de Giboyer"). Dès 1828, il est professeur suppléant au Conservatoire. Il déploie de grandes qualités dans ces fonctions, et l'un de ses plus beaux titres de gloire est d'avoir formé, non seulement Rachel mais encore une pléiade de comédiens de grande classe : Berton, Mlles Plessy, Allan, Brohan, Guyon, Denain, Nathalie, Dubois, Jouassain, etc. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
Joseph Samson, photographie de Vallou de Villeneuve
Rôle de Bertrand dans « Bertrand et Raton » d’Eugène Scribe. Joseph Samson, sociétaire de la Comédie-Française de 1827 à 1863. Pendant ses premières années à la Comédie-Française, bien que peu favorable au drame romantique, il favorise l'entrée d'Alexandre Dumas au répertoire. Il remporte en 1833 un brillant succès personnel dans "Bertrand et Raton" de Scribe, et aborde désormais les pères et les raisonneurs. Sa sobriété exemplaire, son esprit, sa causticité rachètent le ton nasillard de sa voix et une certaine raideur naturelle. Il va créer de très nombreux rôles, parmi lesquels on peut citer Joyeuse ("Henri III et sa cour"), Clément Marot ("Le Roi s'amuse"), le Marquis ("Mademoiselle de la Seiglière"), le duc de Bouillon ("Adrienne Lecouvreur"), le Marquis d'Auberive ("Les Effrontés" et "Le Fils de Giboyer"). Dès 1828, il est professeur suppléant au Conservatoire. Il déploie de grandes qualités dans ces fonctions, et l'un de ses plus beaux titres de gloire est d'avoir formé, non seulement Rachel mais encore une pléiade de comédiens de grande classe : Berton, Mlles Plessy, Allan, Brohan, Guyon, Denain, Nathalie, Dubois, Jouassain, etc. Tirage gélatino-argentique noir et blanc, [1852].
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JEU 16 JANV à partir de 11h
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MER 22 JANV à partir de 11h
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Le calendrier sera disponible fin décembre sur notre site Internet
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Nous vous rappelons également qu’un seul sac (de type sac à main, petit sac à dos) par personne est admis dans l’enceinte des trois théâtres de la Comédie-Française. Tout spectateur se présentant muni d’autres sacs (sac de courses, bagage) ou objets encombrants, se verra interdire l’entrée des bâtiments.