426e sociétaire
Entrée à la Comédie-Française en 1928 ; départ en 1931 ; nouvel engagement en 1952 ; sociétaire en 1954 ; retraitée en 1973.
Un premier prix de Comédie au Conservatoire dans la classe de Jules Truffier la fait engager en 1928 à la Comédie-Française, où elle débute dans Agnès de L’École des femmes, Angélique de L’Épreuve et les ingénues modernes de L'Amour veille (de Flers et Caillavet) et du Monde où l'on s'ennuie (E. Pailleron). Au bout de trois ans, elle quitte la Comédie-Française pour jouer – pendant vingt ans –, sur les boulevards, les auteurs contemporains : Sacha Guitry, Claude-André Puget, Jacques Deval, Édouard Bourdet... et tourner une quarantaine de films, parmi lesquels le célèbre Trois de Saint-Cyr et Si tous les gars du monde...
Elle revient à la Comédie-Française en 1952, pour reprendre, au cours d'une grande tournée en Amérique du Sud, les rôles d'Inès de Castro dans La Reine morte de Montherlant, de Suzanne du Mariage de Figaro et de Dorimène dans Le Bourgeois gentilhomme. Fine et blonde, elle est tour à tour Anne-Marie des Temps difficiles d’Édouard Bourdet, Juliette dans Aux innocents les mains pleines (André Maurois), Mary Howard dans Elizabeth, la femme sans homme (André Josset).
Elle montre sa fantaisie dans Rolande de Monsieur Le Trouhadec saisi par la débauche de Jules Romains et sa sensibilité dans Elena d'Oncle Vania de Tchekhov. Elle joue Une visite de noces de Dumas fils, aborde Musset avec Camille d'On ne badine pas avec l'amour et, dans un registre tout différent, Madame de Léry d'Un caprice. Dans le répertoire classique, elle est Armande des Femmes savantes, Eriphile des Amants magnifiques, la Comtesse du Mariage de Figaro et reste surtout la délicate et sensible interprète de Marivaux : Silvia du Jeu de l'amour et du hasard, la Marquise de La Seconde Surprise de l'amour, dont elle établit la mise en scène. Elle met également en scène La Maison de campagne de Dancourt et Don Sanche d'Aragon de Corneille.
Elle incarne avec esprit et autorité l'abbesse de Remiremont, Élisabeth de Machelin dans La Fourmi dans le corps d'Audiberti, rôle brillant s'il en fut. En 1972, elle joue avec drôlerie le rôle de la mère évaporée d'Une fille bien gardée de Labiche.
Après son départ de la Comédie-Française en 1973, on l'a vue chez Jean-Louis Barrault, dans Les Nuits de Paris d'après Restif de la Bretonne, à la télévision, notamment dans une excellente dramatique écrite par Jean Anouilh, La Belle Vie, et au cinéma dans Le Fantôme de la Liberté de Luis Buñuel.
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POUR LA SAISON 24-25
En raison du renforcement des mesures de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.
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