de Guy Zilberstein
Mise en scène Anne Kessler
Vˣ-Colombier
Vˣ-Colombier
Les Naufragés
2010-03-24 00:00:00 2010-04-30 00:00:00
« Je n’aime pas les artistes, Lansac, je n’aime que l’art », dit Golz. Dans le salon d’un grand hôtel de la côte normande, un galeriste – Golz – un commissaire-priseur – Lansac – et sa femme – Léa – se retrouvent au bar, incapables de trouver le sommeil.
Ils sont là pour la vente du lendemain : celle des toiles du peintre Sismus, mais l’artiste s’oppose à cette vente et menace de détruire ses œuvres. Lansac, le virtuose du marteau d’ivoire, craint le pire : un scandale pendant les enchères. Léa, clairvoyante et alcoolique, ironise sur le commerce de l’art, la cupidité et la lâcheté de son mari. Golz, accoucheur et fossoyeur de l’artiste, se réfugie derrière l’humour et le cynisme du provocateur. Tom et Claire entrent dans le salon. Lui travaille pour un magazine américain. Elle l’accompagne. Ils sont témoins de l’affrontement des insomniaques. La nuit avance. La tension monte. La tempête fait rage à l’extérieur. Soudain, Claire aperçoit au loin un bateau en détresse. Ils sont tous des naufragés.
Guy Zilberstein, l'auteur
Auteur dramatique et scénariste, Guy Zilberstein a écrit pour le théâtreGrief[s], La Musique d’Excilar, Éclairage indirect, et adapté Master class de David Pownall. Dans Les Naufragés, une question revient sans cesse de manière obsédante : « À qui appartient l’art ? ». Peut-être à personne. Dans cette comédie dramatique, Guy Zilberstein décrit avec acuité les méandres nauséeux du commerce de l’art. Il trace avec virtuosité des portraits d’hommes qui se sont forgé leur propre morale en fonction de leurs objectifs et de femmes qui s’insurgent, témoins lucides et victimes courageuses. Claire et Léa sont du côté du miroir où le sentiment n’est pas cadenassé.
Anne Kessler, la metteur en scène
Entrée à la Comédie-Française le 1er septembre 1989, nommée sociétaire le 1er janvier 1994, Anne Kessler a réalisé pour le cinéma Le Trac, quelques cas cliniques et Merci Docteur. Elle a mis en scène au Studio-Théâtre Grief(s) à partir de textes de Strindberg, Ibsen et Bergman et Trois hommes dans un salon d’après l’interview de Brel, Brassens, Ferré par François-René Cristiani. Elle a mis en espace la soirée d’hommage à Catherine Samie, Jubilé jubilant, conçue par Guy Zilberstein. La comédienne, sans mépris pour les faiblesses humaines, s’empare des Naufragés et de leurs interrogations. À travers son regard généreux d’artiste et de peintre, elle travaille à mettre en lumière la tragédie. Elle révéle l’émotion, l’humanité des personnages fascinants de monstruosité et de beauté.
Avec le soutien de la Fondation Jacques Toja pour le Théâtre
Mise en scène de : Anne Kessler
assistée de : Camilla Bouchet
Scénographie : Yves Bernard
Costumes : Jeanne Labib-Lamour
Lumière : Arnaud Jung
Musique originale : Bruno Coulais et Alexandre Steiger
Maquillages : Véronique Nguyen
Assitant à la lumière : Emmanuel Ferreira Dos Reis
Lucas, le barman
Léa, madame Lansac
et
Alexandre Steiger : Tom Weissehlmann, journaliste à Art news
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POUR LA SAISON 24-25
En raison du renforcement des mesures de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.
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