La Comédie-Française est une institution d’une rare longévité. Fondée il y a plus de trois siècles, elle n’a manqué disparaître qu’au moment des troubles révolutionnaires, pour une très courte période. Elle a donc la particularité d’inscrire dans la durée une activité par essence éphémère. Marquée dès son origine du sceau du pouvoir, la chronologie de son histoire propre croise bien souvent celle de l’histoire nationale.
À Paris, trois troupes de théâtre rivales coexistent : celle du Marais, celle de l'Hôtel de Bourgogne et celle du Palais-Royal, dirigée par Molière.
Après la mort de Molière, les comédiens du Marais rejoignent sur ordre royal la troupe des comédiens de Molière. Cette nouvelle troupe s'installe à l'Hôtel Guénégaud, rue Mazarine.
La disparition de La Thorillière, chef de la troupe de l'Hôtel de Bourgogne, dernière rivale à Paris de la troupe de Molière, va entraîner une ultime jonction.
Le 18 août, un ordre du Roi, expédié de Charleville, enjoint aux deux dernières troupes de comédiens français établis dans Paris de jouer dorénavant ensemble.
Le 25 août, jonction entre les comédiens de l'Hôtel de Bourgogne et ceux de l'Hôtel Guénégaud, ancienne troupe de Molière, dont le chef est La Grange. Les comédiens donnent leur première représentation commune.
Le 21 octobre, une lettre de cachet, signée à Versailles, consacre la fondation d'une troupe unique, composée de 27 comédiens et comédiennes choisis par le Roi pour leur excellence, dans le but de « rendre les représentations des comédies plus parfaites ». La Troupe unique jouit du monopole des représentations en français, à Paris et dans les faubourgs. À son répertoire figurent Corneille, Molière et Racine, mais aussi Rotrou, Scarron...
Le 5 janvier, les Comédiens-Français se lient entre eux, selon les anciennes traditions des troupes théâtrales, par un acte d'association qui ne sera jamais remis en cause. La Troupe réunit des comédiens fameux, tels que : Armande Béjart, Catherine De Brie, La Grange, Hubert, Du Croisy, Baron, Jeanne Beauval, Mademoiselle Champmeslé, l'interprète favorite de Racine, Poisson, créateur du personnage de Crispin, etc. Comme leurs aînés, les comédiens vivent du partage des bénéfices de la recette.
Le 24 août, dotés d'un brevet de pension de 12 000 livres, les membres de la Troupe vont connaître les avantages d'une protection de tutelle, mais en contrepartie de cette subvention, ils se trouvent plus étroitement assujettis aux caprices royaux et aux interventions des gentilshommes de la Chambre. La devise de la Troupe Simul et singulis (« être ensemble et être soi-même ») et l'image de la ruche bourdonnante sont frappées sur le jeton de présence de ses assemblées. Le privilège des « Comédiens du Roy » est souvent remis en cause par les troupes rivales, théâtre de la Foire et surtout Comédiens-Italiens. C'est par opposition à ceux-ci que se répand le nom de Comédie-Française.
Les comédiens reçoivent l'ordre de quitter leur théâtre, l'Hôtel Guénégaud, dont la proximité effarouche les ecclésiastiques du nouveau collège des Quatre-Nations (aujourd'hui l'Institut, quai de Conti).
Après diverses tentatives infructueuses, la Troupe s'installe rue des Fossés-Saint-Germain (n°14 de l'actuelle rue de l'Ancienne-Comédie). Le 18 avril, le théâtre construit par l'architecte François d'Orbay ouvre ses portes. Au répertoire figurent les comédiens-auteurs, Champmeslé, Dancourt et Poisson, en compagnie de Dufresny, Regnard et Crébillon... Les succès n'empêchent pas la Troupe de surmonter avec difficulté les années de crise de la fin du règne de Louis XIV.
L'avènement du Régent, avec un retour au luxe et au plaisir, contraint les Comédiens-Français à brandir leur monopole face à la Troupe reconstituée des Comédiens-Italiens et au théâtre de la Foire qui prospère. La compagnie renouvelée inscrit à son répertoire les premières tragédies de Voltaire, des œuvres de Destouches, Gresset, Piron, Fagan, Nivelle de La Chaussée, créateur d'un nouveau genre dramatique, la « comédie larmoyante ». En concurrence avec les Italiens, quelques-unes des comédies de Marivaux entrent au Répertoire. Leurs interprètes ont pour nom Mademoiselle Duclos, Mademoiselle Dangeville, Adrienne Lecouvreur ; puis, au milieu du siècle, Mesdemoiselles Clairon, Gaussin, Vestris, et les comédiens Le Kain, Préville, Molé...
Face à l'autorité des Premiers gentilshommes de la Chambre, chargés d'appliquer les nouveaux règlements mis en place en 1757 et 1766 par Louis XV qui a pris en charge les dettes de la société, les Comédiens-Français s'affirment, construisent de petites loges, d'un gros rapport, et, avec l'appui de Voltaire, débarrassent la scène des banquettes réservées aux spectateurs privilégiés. La mise en scène, le décor, le costume, le jeu évoluent, sous l’influence notamment de Le Kain et Mademoiselle Clairon, vers plus de naturel et d’authenticité.
La Troupe se heurte à l'Église lors de l'affaire Crébillon – un service funèbre à la mémoire du poète tragique commandé par les Comédiens, « excommuniés », déchaîne les foudres de l'archevêque de Paris. Le pouvoir intervient également lors de l'affaire Dubois, qui se termine par l'incarcération des Comédiens – ceux qui avaient refusé de jouer avec leur camarade malhonnête, mais hautement protégé – et la retraite de Mademoiselle Clairon.
Les comédiens quittent leur théâtre vétuste et s'installent provisoirement dans la Salle des Machines du Palais des Tuileries. Larive, Dazincourt, Fleury et Mademoiselle Contat y connaissent leurs premiers succès.
Création du Barbier de Séville de Beaumarchais avec Préville dans le rôle de Figaro.
Apothéose de Voltaire : son buste est couronné sur la scène en présence de l’auteur.
La Troupe inaugure sa nouvelle salle du Faubourg-Saint-Germain (l’actuel Odéon), construite pour elle par les architectes Peyre et de Wailly. Le parterre est assis.
Création triomphale et tumultueuse du Mariage de Figaro de Beaumarchais, comédie annonciatrice de l’esprit révolutionnaire.
La Comédie-Française, à la suite des événements politiques, prend le nom de Théâtre de la Nation. La Révolution accorde aux comédiens les droits civils qu'on avait continué de leur dénier en dépit d’une déclaration promulguée en 1641 par Louis XIII, mais elle met fin à sa situation privilégiée. La pension royale est supprimée, les décrets de 1790 et 1791 abolissent le monopole qu'elle exerçait sur le répertoire français. Au cours de cette période, la Comédie-Française connaît tous les périls, la dissidence des comédiens “républicains”, qui scinde la Troupe : conduits par Talma, ils s'installent dans un théâtre récemment construit par Victor Louis, rue de Richelieu, dit Théâtre de la République.
Le 3 septembre, le patriotisme des comédiens « monarchistes » ayant été mis en cause par leur choix de répertoire, le Comité de salut public ordonne la fermeture de leur théâtre à l'Odéon, leur arrestation et la saisie de leurs papiers. Le dévouement d'un obscur acteur, Charles Labussière, employé au Comité de salut public, les sauve de la guillotine. La chute de Robespierre leur rend la liberté ; mais ruinés, sans salle de théâtre, les Comédiens se dispersent dans d'éphémères troupes de Paris et de province.
La tempête politique apaisée, la réunion de la Troupe est réalisée à l'instigation de l'écrivain François de Neufchâteau, devenu ministre de l'Intérieur, puis membre du Directoire.
Le gouvernement concède à la Société des Comédiens-Français le Théâtre Français de la République, rue de Richelieu. Le 30 mai, la nouvelle Comédie-Française ouvre ses portes, le 11 prairial an VI. Napoléon se fait le protecteur de la Comédie-Française.
Le 17 avril, les Comédiens-Français signent un nouvel acte de société.
Le 15 octobre, le décret de Moscou, signé de Napoléon, ratifie et complète les règlements établis. Dominés par Talma, les nouveaux sociétaires, parmi lesquels Mademoiselle George et Mademoiselle Duchesnois, se disputent les faveurs du public dans un répertoire classique éprouvé qui surclasse un répertoire contemporain médiocre.
La mort de Talma prive la Troupe de sa principale étoile. Le Répertoire en crise est prêt à accueillir les auteurs de la nouvelle école romantique.
Sous la direction du baron Taylor, commissaire du gouvernement, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Victor Hugo imposent le nouveau genre au Répertoire : le drame romantique connaît son point culminant avec la bataille d'Hernani, le 25 février 1830, tandis qu'évoluent le jeu des acteurs, la mise en scène et la conception du décor.
Échec des Burgraves de Victor Hugo. La tragédie classique revient à la mode, magistralement servie par une tragédienne exceptionnelle, Rachel, véritable vedette d'une troupe renouvelée.
Entrée de Musset au Répertoire avec Un caprice.
Le prince-président Louis Napoléon met fin à une longue période de flottement administratif et financier en créant la fonction d'administrateur, dépendant directement du ministère de l'Intérieur.
Les deux premiers administrateurs nommés, successivement Arsène Houssaye (1850-1856) et le baron Empis (1856-1859), font de la Comédie-Française la troupe ordinaire de l'empereur.
Sous l'administration d'Édouard Thierry, une troupe homogène, où figure quelques mois la jeune Sarah Bernhardt, fait triompher la comédie bourgeoise et consacre des auteurs comme Banville, Ponsard, Émile Augier.
Pendant le siège de Paris, le foyer est transformé en lieu d'accueil des blessés.
Edmond Got organise une première tournée à Londres qui permet de renflouer la trésorerie du théâtre.
Le nouvel administrateur, Émile Perrin, ancien directeur de l'Opéra, attire à la Comédie-Française le Tout-Paris. Une troupe d'élite, où brillent Sarah Bernhardt – réengagée –, Jeanne Samary, Mounet-Sully, les Coquelin... joue Hugo, Dumas fils, Pailleron, Bornier, Coppée et Erckmann-Chatrian dans les mises en scène somptueuses de l'administrateur qui inaugure le système des abonnements.
La création des Corbeaux d'Henry Becque introduit le naturalisme au Répertoire.
Mounet-Sully triomphe dans Œdipe roi, puis dans Hamlet, dernière mise en scène de Perrin avant sa mort.
Les vingt-huit années de l'administration Claretie sont caractérisées par des difficultés financières, une troupe tragique plus brillante que la troupe comique, et un répertoire contemporain où domine la comédie de mœurs (Hervieu, Brieux, Lavedan, Donnay, Porto-Riche, Bataille, Mirbeau, de Flers et Caillavet).
La création mouvementée de Thermidor de Victorien Sardou, en pleine crise boulangiste, met la Comédie-Française au centre de l’échiquier politique de la troisième République. L'entrée de Rostand, Jules Renard et Courteline diversifie le Répertoire.
L'incendie du théâtre fait errer la Troupe de salle en salle pendant six mois.
Coup de force de l’administrateur contre les comédiens, le Comité de lecture est supprimé, laissant Claretie seul maître du Répertoire.
Il sera rétabli en 1910.
Les Comédiens-Français, sous la direction artistique de Charles Le Bargy, collaborent aux premiers films des Studios des Films d'art.
Sous les administrations d'Albert Carré (ancien directeur de l'Opéra-Comique), puis de l'auteur dramatique Émile Fabre, la Comédie-Française vit une période de transition. Elle participe pendant la guerre aux représentations du Théâtre aux Armées, donne des galas à bénéfice et joue des œuvres à caractère patriotique.
Émile Fabre, malgré les crises financières et politiques de l'après-guerre, parvient à accueillir une nouvelle génération d'auteurs dramatiques (Jean-Jacques Bernard, Paul Raynal, André Obey) tout en célébrant le tricentenaire de la naissance de Molière et le centenaire du Romantisme. Il fait entrer au Répertoire des auteurs étrangers (d’Annunzio et Ibsen), met en scène le grand répertoire : Musset, Balzac...
Le Coriolan, adapté de Shakespeare, mis en scène par Émile Fabre, provoque des incidents à la veille du 6 février 1934.
Émile Fabre est démis, puis réintégré.
La Comédie-Française participe aux premières retransmissions radiophoniques.
L'auteur dramatique Édouard Bourdet est nommé administrateur.
Il est assisté par un Comité consultatif composé des metteurs en scène issus du Cartel : Jacques Copeau, Gaston Baty, Charles Dullin et Louis Jouvet. Ces metteurs en scène apportent un regard neuf sur les classiques tandis que des auteurs contemporains français et étrangers – Giraudoux, Lenormand, Mauriac, Romain Rolland, Pirandello – font leur entrée en force au Répertoire.
Pendant la guerre vont se succéder les administrateurs Jacques Copeau, Jean-Louis Vaudoyer et, à la Libération, Pierre Dux. Ils s'efforcent de préserver l'intégrité et le prestige de la Comédie-Française où, en pleine occupation allemande, triomphent La Reine morte de Montherlant et Le Soulier de satin de Claudel.
Un important décret accorde à la Comédie-Française l'exploitation de l'Odéon – appelé Salle Luxembourg pour le distinguer de la Salle Richelieu – et provoque le départ d'un groupe de sociétaires.
Les administrateurs André Obey, Pierre-Aimé Touchard, Pierre Descaves et Claude de Boisanger affrontent les différentes crises et accroissent le nombre des acteurs.
L'Odéon est retiré à la Comédie-Française.
Maurice Escande ouvre le théâtre aux nouveaux acteurs et aux metteurs en scène extérieurs.
De 1960 à 1983 se succèdent trois administrateurs-comédiens, tous issus de la Comédie-Française.
Pierre Dux continue cette politique en faisant venir des metteurs en scène étrangers. Il célèbre le tricentenaire de la mort de Molière, travaille à la réforme administrative et à la rénovation du théâtre.
L'exploitation de l'Odéon revient dans le giron de la Comédie-Française en 1971.
Jacques Toja succède à Pierre Dux.
Jacques Toja assume la responsabilité des spectacles et de l’exposition du tricentenaire de la Comédie-Française, puis célèbre, en invitant de nombreuses et grandes troupes étrangères, le bicentenaire de l'Odéon (1982).
Félicité de Jean Audureau bouscule les spectateurs et la critique.
Nomination de Jean-Pierre Vincent, ancien directeur du Théâtre national de Strasbourg, comédien et metteur en scène de la décentralisation.
Il entend diriger le théâtre « depuis le plateau ». Son mandat marque une rupture avec le choix de nouveaux auteurs et l’esthétique des nouvelles présentations.
Les soirées habillées du mardi sont supprimées.
L'Odéon est retiré à la Comédie-Française.
La décennie est marquée par le mandat de quatre administrateurs.
Jean-Pierre Vincent renonce à briguer un second mandat.
Le Songe d’une nuit d’été monté par Jorge Lavelli est un événement.
Jean Le Poulain, sociétaire de la Comédie-Française, est nommé administrateur. Il doit faire face à une opposition d’une partie de la Troupe. Le répertoire classique prime sur la programmation audacieuse de son prédécesseur.
Le Théâtre national de l'Odéon est rattaché à la Comédie-Française.
Le 1er mars, décès de Jean Le Poulain avant la fin de son mandat. La Doyenne, Claude Winter, assure l’intérim.
Le 15 juin, Antoine Vitez, directeur du Théâtre national de Chaillot, est appelé aux fonctions d'administrateur général. II prend en charge la programmation de son prédécesseur.
Antoine Vitez ajoute à la programmation établie Le Mariage de Figaro de Beaumarchais pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française.
La saison 1989/1990 est marquée par des spectacles notoires : entrée au Répertoire de Jean-Paul Sartre, avec Huis clos (mis en scène par Claude Régy), création à la Comédie-Française de La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, dans une mise en scène d'Antoine Vitez, dont ce sera le dernier spectacle.
L'Odéon est de nouveau retiré à la Comédie-Française.
Le 30 avril, Antoine Vitez disparaît brutalement.
Le 4 juillet, Jacques Lassalle, directeur du Théâtre national de Strasbourg, est appelé aux fonctions d'administrateur général. II met en scène des œuvres de Marivaux, Goldoni et Molière.
Aimé Césaire entre au Répertoire avec La Tragédie du roi Christophe (mise en scène d'Idrissa Ouédraogo).
En juillet, Jacques Lassalle quitte ses fonctions après avoir monté Dom Juan de Molière avec les Comédiens-Français au Festival d'Avignon.
5 août. Nomination au poste d’administrateur général de Jean-Pierre Miquel, metteur en scène, récent directeur du Conservatoire.
L'approfondissement du répertoire classique et moderne, l'ouverture au théâtre étranger et contemporain marquent la programmation des spectacles présentés à la Salle Richelieu et au Théâtre du Vieux-Colombier.
Le Théâtre du Vieux-Colombier (300 places), promis à la Comédie-Française depuis 1988, est rouvert.
D'importants travaux de modernisation de la cage de scène et de réfection de la salle sont entrepris. Pendant ces travaux, la Comédie-Française maintient son activité à Paris et se délocalise en province.
Les statuts sont à nouveau modifiés.
Le 1er avril, la Comédie-Française devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle du ministre de la Culture. La durée du mandat de l’administrateur général est portée à cinq ans, renouvelable par périodes de trois ans.
Une troisième salle, le Studio-Théâtre (136 places), est inaugurée à l'automne au Carrousel du Louvre.
Le mandat de Jean-Pierre Miquel est renouvelé jusqu’en 2001.
Le 4 août, Marcel Bozonnet, metteur en scène, comédien dans la Troupe de 1982 à 1992, puis directeur du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, est nommé administrateur général.
Il programme un répertoire qui balaie toutes les époques, entendant nourrir la création des échos du passé.
Entrée au Répertoire de Savannah Bay de Marguerite Duras.
Papa doit manger de Marie NDiaye.
Place des Héros de Thomas Bernhard entre au Répertoire.
Le dialogue entre théâtre et musique est ravivé. Première de L'Amour médecin et Le Sicilien ou l'Amour peintre de Molière en coproduction avec les Arts Florissants.
L'Espace furieux de Valère Novarina entre au Répertoire.
Et, hors Répertoire, Gao Xingjian, Tony Kushner, Lars Norén, Philippe Minyana.
La fin du mandat de Marcel Bozonnet est marquée par la polémique autour de « l’affaire Peter Handke », auteur déprogrammé en raison de ses liens avec Milosevic.
Muriel Mayette-Holtz est la première femme nommée à la tête de la Comédie-Française.
Comédienne issue de la Troupe, metteure en scène, elle diversifie les propositions en marge des spectacles théâtraux (cabarets, débats, cartes blanches, portraits d’acteurs et de métiers, Lectures des sens…) et le Répertoire s’ouvre sur de nouveaux horizons.
Entrée au Répertoire du Retour au désert de Bernard-Marie Koltès.
Pour servir le Répertoire, la Troupe compte désormais sur la coopération de six élèves comédiens issus de grandes écoles de théâtre et engagés pour une saison.
Entrée au Répertoire de L'Ordinaire de Michel Vinaver.
À partir de 2010, sur le plan audiovisuel, des collaborations importantes sont signées : retransmissions de représentations, tournages de fictions in situ, collaborations avec des réalisateurs (Mathieu Amalric, Valérie Donzelli, Arnaud Desplechin, Valeria Bruni-Tedeschi) pour tourner des films originaux avec la Troupe autour des pièces programmées.
Entrée au répertoire de Mystère Bouffe 1 et 2 de Dario Fo.
Première tournée de la Comédie-Française en Asie (Chine, Corée, Taïwan) avec Le Malade imaginaire de Molière (mise en scène de Claude Stratz).
Un tramway nommé désir de Tennessee Williams : premier texte américain au Répertoire.
Entrée au Répertoire d'Une puce, épargnez-la de Naomi Wallace.
Rituel pour une métamorphose de Saadallah Wannous : premier texte de langue arabe au Répertoire.
Le sociétaire (comédien dans la Troupe de 1993 à 2014), décorateur et metteur en scène Éric Ruf est nommé administrateur général.
Il se donne notamment pour mission de faire travailler la Troupe avec de grands metteurs en scène internationaux, de revenir au Festival d’Avignon et d’entamer le chantier de la Cité du Théâtre.
Le président de la République annonce la création de la Cité du Théâtre.
Première retransmission en direct d’une pièce (Roméo et Juliette, mise en scène Éric Ruf) au cinéma grâce au partenariat mis en place avec Pathé Live.
Retour de la Comédie-Française à Avignon, après 23 ans d’absence. Première représentation des Damnés (d’après le scénario de Visconti, Badalucco et Medioli, mise en scène Ivo van Hove) dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes.
Entrée de scénarii au Répertoire (Les Damnés d’après le scénario de Luchino Visconti, Nicola Badaluco et Enrico Medioli et La Règle du Jeu d’après Jean Renoir).
La Comédie-Française lance la troisième édition du Salon des métiers du spectacle vivant en visioconférence ! La Comédie-Française est une véritable ruche de près de 80 métiers exercés par 450 personnes qui fabriquent chaque élément des 25 spectacles qu’elle présente chaque saison. Venez les découvrir !
POUR LA SAISON 24-25
En raison du renforcement des mesures de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.
Nous vous rappelons également qu’un seul sac (de type sac à main, petit sac à dos) par personne est admis dans l’enceinte des trois théâtres de la Comédie-Française. Tout spectateur se présentant muni d’autres sacs (sac de courses, bagage) ou objets encombrants, se verra interdire l’entrée des bâtiments.